Mise en vente des chaussures du Fleuve-trotteur : celles ayant longé toute la Seine à pied

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A l’occasion des 20 ans de son voyage : offrez-vous une part de cette aventure.

Les chaussures ayant longé toute la Seine à pied.

A l’occasion des 20 ans de son voyage, Patrick Huet met en vente les chaussures qui l’ont soutenu et sans qui cette aventure n’aurait pas été possible.

Sans elles, il n’aurait jamais accomplir son exploit. Elles l’ont porté de la source du fleuve jusqu’à la mer.

Les chaussures de la Seine vues de dessus et de dessous.

Sous les pluies et le soleil.

Elles ont connu les pluies fines qui ne cessèrent d’accompagner le Fleuve-Trotteur au cours ce mois de juillet 2004 lors des trois premières semaines. Elles se trempèrent sous les averses parfois légères, parfois diluviennes comme celle qui n’en finissait pas de la sortie de Vernon (dans l’Eure) jusqu’à la ville d’Elbeuf.

Mais elles ont aussi brillé quand le soleil les inonda de couleurs durant la dernière semaine de leur voyage.

Acharnées à la marche, de l’aube au crépuscule.

Levées dès l’aube dans le département de l’Aube (et dans les autres aussi), on les a vues discourir le long des vignobles de la Champagne.

Elles ont soutenu le Fleuve-trotteur lorsque, à court de provisions et sans aucun magasin ouvert dans ces petits villages qu’il traversait un lundi d’été, il dut couvrir deux étapes au lieu d’une, 55 km pour lui permettre de rejoindre la belle ville de Troyes.

Elles ont frôlé les grands immeubles de la région parisienne, sont allés saluer la Tour Eiffel, les Champs-Elysées et le pont Mirabeau sous lequel, comme le dit Apollinaire « coule la Seine ».

Se faire belles pour les journalistes et la presse.

Elles se firent belles quand un journaliste du quotidien « Le Parisien » vint les prendre en photo (avec le Fleuve-trotteur, bien entendu) sur les berges de la Seine en plein cœur de la capitale, et encore plus souriantes quand des reporters de France 3 Ile de France les filmèrent chevauchant les petits chemins de halage peu avant Maisons-Laffitte et propulsant leur propriétaire sous l’œil amical de la caméra.

Elles s’imprimèrent des paysages qui inspirèrent autrefois les impressionnistes et qui bruissent toujours au gré des reflets de la Seine, depuis Carrières-sur-Seine jusqu’à la fin des Yvelines.

Elles se parfumèrent des saveurs de la Normandie, s’éblouirent devant les Roches d’Orival ou sous le gros Horloge à Rouen, traversèrent impatiemment le Pont de Tancarville. Et, tout comme Patrick Huet, elles s’extasièrent sous les haubans de l’immense Pont de Normandie qui franchissaient les deux rives de l’estuaire.

Puis, c’est au Havre, devant la mer, face à la Manche dont les vagues pétillaient de soleil qu’elles purent enfin se délasser avant que le Fleuve-trotteur ne le délace et les remercie pour ce formidable périple qu’elles lui avaient permis d’accomplir en ce beau mois de juillet 2004 qui babillait entre pluies et soleil.

Achat de ces chaussures : 10 000 euros.

C’est tout cela qui s’est imprégné dans les chaussures du Fleuve-trotteur lors de leur fabuleux parcours. Elles murmurent encore de cet incroyable périple qui, pour la première fois, conduisit un poète amoureux des fleuves de la source de la Seine à son embouchure, pas à pas le long de ses berges.

Pour le prix de 10 000 euros, vous détiendrez une part de cette histoire merveilleuse qui reste gravée dans la vaste mémoire de la Seine.

Pour toute information, contactez Patrick Huet au 73 rue Duquesne à Lyon, ou par téléphone au 06 99 71 69 69. Voir aussi la rubrique « contact » de ce site.

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